LES GARDIENS DES CLEFS [LgC]
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 Et ils devinrent les gardiens des clés

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Serom
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Serom


Nombre de messages : 69
Localisation : Montpellier
Date d'inscription : 07/09/2008

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MessageSujet: Et ils devinrent les gardiens des clés   Et ils devinrent les gardiens des clés Icon_minitimeMer 29 Oct - 21:47

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Et ils devinrent les gardiens des clés Bgguilde4ql0



C’était le soir, le soleil était déjà bas sur l’horizon, la nuit promettait d’être bien noire car un orage se préparait au loin. On pouvait déjà entendre le roulement du tonnerre répondre aux éclairs qui zébraient le ciel. De gros nuages menaçants s’amoncelaient devant le petit groupe qui semblait fuir. Parfois, on entendait le cliquetis de leurs armes mais personne ne disait mot, les événements qu’ils venaient de vivre étaient encore trop présents dans leurs pensées. Une demi douzaine de personnes composait ce groupe, ils étaient éreintés et sales car leur périple avait été long. Jusque là, seule quelques bouts de phrases avaient étés échangés au cours de leurs journées, mais seulement quand il fallait se saluer ou se prévenir d’un danger. Ils décidèrent d’un commun accord de demander asile dans le prochain village ou bâtisse qu’ils rencontreraient. Ils pressèrent le pas afin de gagner avant la pluie ce qu’ils distinguaient devant eux. Cela paraissait être un temple car on distinguait des bâtiments caractéristiques entourés d’une nature entretenue comme il en existe autour des lieux saints. L’endroit était un peu reculé, mais très arboré. Ils suivaient le chemin qui surplombait la mer et qui montait et descendait avec le relief. Ils en étaient certains ils n’arriveraient pas avant la nuit.


Deux guerriers massifs ouvraient la marche, leur lourde armure reflétait les éclairs devenus incessants. Dorian du Phénix et Karion d’Hor-Loge se retournaient de temps en temps pour voir si le reste de la troupe suivait. Kheera Shiva, et Morticia Fargo marchaient à peu de distance. Au loin, les deux moines de la troupe, Antérius Melaxior et Serom Hevaquecin s’étaient arrêtés et regardaient la mer couleur de plomb. Elle était magnifique et semblait se déchaîner. Dorian leva le bras et fit halte :

- Attendons… les moines traînent encore.

Tous, se tournèrent vers l’arrière. Mais déjà Antérius et Serom rejoignaient en courant le petit groupe. Avant que les guerriers ne se retournent pour reprendre la direction du temple, un énorme cri se fit entendre, suivi de plusieurs autres. Le groupe se trouva assailli de toute part par une multitude de bonzes armés de katanas aux formes raffinées et spectaculaires. Ils hurlaient des prières tout en faisant tournoyer leurs armes. Puis ils les baissèrent et se ruèrent sur le groupe. La surprise passée, Dorian et Karion engagèrent le combat avec une rage presque bestiale, trop de fureur s’était accumulée dans leur esprit depuis la veille. L’ennemi quel qui soit devait payer. Morticia et Kheera accomplirent des incantations qui créèrent un halo fielleux qui affaiblit les assaillants. Les moines quant à eux, récitèrent des prières pour prévenir ou refermer les blessures de leurs compagnons. Aussi soudainement qu’avait débuté l’attaque, le silence se fit.
Les membres du petit groupe s’immobilisèrent et contemplèrent la scène apocalyptique qui se dévoilait à leurs yeux. Il n’y avait plus un seul ennemi debout, tous étaient morts ou agonisants. Ces pauvres hères n’avaient pas su profiter de l’effet de surprise, leur guet-apens ne se terminant pas à leur avantage. Karion se pencha vers l’un d’eux qui paraissait être leur chef, aux nombres d’ornements qu’il arborait. Il respirait avec difficulté mais réussit à dire quelques mots


- Je suis Abahai, le supérieur du temple que vous voyez au loin. J’ai faillis à ma mission …
Il eu une toux rauque, et tout en crachant du sang, il hurla :
- soyez maudits vous qui recherchez une des clefs présente en ce temple.
Il avait de plus en plus de mal à respirer et ses yeux commençaient à se voiler. Serom s’approcha pour le soulager un peu et lorsqu’il la regarda, un éclair traversa le regard du vieux prêtre,
- Comment t’appelle-t-on ?
- Je suis Serom Hevaquecin.
- Je … je … ne … comprends pas ! Que ... fais-tu … parmi ces assassins … toi dont la bonté … rayonne aussi fort ?
- Devant les regards stupéfaits des personnes qui l’entouraient, le prêtre demanda dans un soupir.
- Vous ... êtes venues … voler la tiare … n’est ce pas ?
Des larmes commençaient à couler le long des joues de Serom, son désarroi devenait de plus en plus grand.
- Quelle tiare, de quoi parlez vous maître, pourquoi nous avoir attaqué ?

Elle était bouleversée car elle commençait à entrevoir que cette attaque n’était qu’un malentendu, les bonzes s’étant visiblement trompés d’ennemis. Avant qu’elle n’ait pu ajouter quoi que ce soit, le prêtre se cabra, poussa un râle, et mourut dans ses bras. Elle chercha le regard de ses compagnons, espérant y trouver le signe qu’ils avaient une explication au drame qui venait de se jouer, mais elle n’y vit que de l’incompréhension. Antérius, lui posa une main sur l’épaule.

- Ne te fais pas de reproche, tu ne pouvais rien pour lui, ses blessures étaient bien trop graves pour que nous puissions le sauver.
Karion dit alors :
- On n’a fait que se défendre, tu es trop sensible petite Serom. Reprenons notre chemin jusqu’au temple, si on n’y trouve pas de réponse, on y trouvera sûrement un endroit pour passer la nuit.
Toutefois, sur l’insistance de Serom, ils prirent quand même le temps d’enterrer les morts, puis se dépêchèrent de gagner le temple, mais ils ne purent éviter les trombes d’eau que le ciel déversa sur eux comme s’il pleurait les moines morts cette nuit là.


En franchissant la porte d’entrée du temple, ils furent assaillis par une atmosphère lourde et oppressante. Même Morticia la nécromante, habituée aux endroits les plus ténébreux, ressentit un frisson la parcourir en contemplant le hall sombre et glacial. Les courants d’air qui le traversaient, semblaient lui susurrer de noirs secrets à l’oreille. Dorian le fanfaron le la bande, s’avança l’épée à la main, et même si sa voix n’était pas aussi assurée qu’il l’aurait souhaité, il déclara dans un grand geste théâtrale à la foule imaginaire qu’il semblait voir :

- L’élite du Jugement des Ephores vous fait l’honneur de venir se reposer dans votre modeste maison, qu’on nous apporte de quoi nous laver et nous restaurer. Puis jetant un œil du coté de Morticia, il continua : je souhaiterais aussi la présence de vrais femmes à mes cotés, j’ai besoin d’un massage et d…
- Quand vas-tu arrêter de faire le bouffon ! Tu ne respectes vraiment rien, lui répondis Kheera, un jour je …
- Chut !
Avant qu’elle ne puisse dire tout se qu’elle comptait lui faire, Karion la fit taire. Tout en levant son marteau, il se dirigea vers un des couloirs qui débouchait dans la grande salle où une lumière vacillante, sans doute due à une bougie ou plus probablement à une lanterne, venait d’apparaître.
C’est alors qu’un petit personnage, chauve dont le ventre proéminant l’empêchait de voir où il mettait les pieds arriva. Lorsqu’il vit le groupe, il lâcha la torche qu’il tenait bien haut et fit demi-tour en s’enfuyant vers l’endroit d’où il venait. Il n’alla pas bien loin, Dorian le rattrapa avant qu’il n’ait fait cinq mètres. En le soulevant d’une seule main, il lui dit :

- Et bien jeune Apollon, où comptes-tu aller comme ça ?
- Ne me faite pas de mal messire, je ne suis qu’un pauvre marchand … qu’avez-vous fait des moines … non … ne me dites rien … je veux juste …
Son visage était déformé par la terreur, des larmes de peur coulait sur ses joues. Il tremblait de tout ses membres regardant tour à tour Dorian, l’épée toujours à la main, Karion le marteau levé prêt à frapper, Morticia et Kheera qui le regardait d’un air plutôt menaçant. Antérius et Serom étaient quant à eux restés en retrait et invisibles, de là où le marchand se trouvait.
Mais Serom s’avança alors.
- Laisse le Dorian, trop de sang innocent a été versé se soir, je suis lasse et je ne supporterai pas que l’un de nous torture moralement ce pauvre être.
Dorian le lâcha, et le marchand tomba sur son séant. Puis, se mettant à genoux, il commença à baiser les pieds de Serom. Celle-ci eu un mouvement de recul et en rougissant, aida le marchand à se remettre debout.
- Arrête, je ne mérite pas ça ! Dis moi juste ce que tu fais ici et quelle est cet endroit ?

Le marchand trop heureux d’avoir échappé à la mort, raconta tout ce qu’il savait, c'est-à-dire pas grand-chose en fait. Le temple était la demeure des moines soldats, ceux-ci passaient leur temps à prier, et à s’entraîner au maniement des armes. Le marchant qui vivait dans un petit village un peu plus au nord, venait tous les quinze jours faire du commerce avec les moines. En règle générale, il arrivait le soir et profitait de l’hospitalité des moines pendant une ou deux journées. Semblant réfléchir, il ajouta finalement :

- Ah oui, dernièrement, les moines ont subi à plusieurs reprises l’attaque d’hommes habillés en rouge, je ne vois pas ce qu’ils cherchaient car les moines sont plutôt pauvre ... Tout ce que je sais, c’est qu’il y a eu énormément de morts parmi les moines, et que le grand prêtre, Abahai qu’il s’appelle, semblait très préoccupé ! Je crois me souvenir qu’il parlait de partir d’ici … mais j’en sais pas plus. Quand je vous ai vu, je vous ai pris pour les hommes en rouge … et il ajouta un peu naïvement : Vous en êtes pas dites ?
Kheera pris la parole.
- Nous sommes les derniers survivants du Jugement des Ephores, commença alors la ritualiste sur un ton glacial. Nous étions nombreux, servant tous les nobles causes à travers les trois continents connus. Kheera arréta de parler, laissant un lourd silence s'installer puis elle se décida à reprendre sur le même ton.
- Un jour, des adeptes de Lyca ont intégré nos rangs... Quelques temps après leur arrivée, ils ont pris le pouvoir par la force. De redoutables combattants, spécialisés dans le meurtre... Nombres de nos compagnons sont morts... Nous n'avons pas pu les vaincre. Les survivants ont fui notre hall et se sont dispersés.
Morticia intervint :
- Nous voulions nous abriter pour la nuit, cette région nous est inconnue et le temple nous a paru un bon choix pour nous abriter et nous reposer, lorsque les moines nous ont attaqués. Malheureusement pour eux, on était mieux préparé pour la bataille. Ils sont tous mort maintenant … et tout ce qu’on peut en conclure c’est qu’ils nous ont pris pour d’autres.
Le marchand blêmit mais fini par accepter l’explication, semblant considérer la présence de Serom comme une garantie à sa sécurité.
Antérius qui n’avait pas dit grand-chose jusqu’à présent précisa :
- Ces fameux hommes en rouge qui manifestement, pensaient que quelque chose ici, sûrement de grande valeur, méritait qu’on s’attaque à ces défenseurs. Bah … on n’en saura pas plus se soir, et je pense qu’il est temps de manger quelque chose avant d’aller se reposer. Le marchand insista pour rester avec eux, il ne se sentait pas le courage de repartir vers son village de nuit.
Ils s’installèrent donc dans la grande salle, et mangèrent en silence, chacun plongé dans ses pensées. Puis ils finirent par s’endormir mais en prenant la peine d’instaurer un tour de garde. Karion prendrait la première veille puis Dorian le remplacerait, Antérius prendrait la dernière.


Serom se réveilla brusquement alors que la nuit était calme, l’orage était passé depuis plus d’une heure maintenant. Elle se leva et commença à se diriger vers les salles du fond, Dorian dont c’était le tour de garde lui dit :
- Une envie présente Sésé ?
- Réveille les autres et venez avec moi… si ce que j’ai vu est vrai … hâte toi !
Et sans plus attendre, elle reprit la direction d’un des couloirs sans même vérifier si ces compagnons la suivaient. Après plusieurs tours et détours dans ce qui ressemblait presque à un labyrinthe, elle fini par arrivé devant un mur.
- Il n’y à rien ici Serom, tu as juste fait un mauvais rêve. Morticia posa une main sur l’épaule de Serom. Viens te recoucher, demain on aura tout le temps pour explorer le coin.
Sans la regarder, Serom pressa le mur à plusieurs endroits. Celui-ci bascula vers l’arrière révélant une pièce circulaire d’environ trois mètres de diamètre, illuminée par des milliers de bougie accrochées sur toute la surface du mur.
Mais tous les membres du groupe qui venaient d’arriver, n’avaient d’yeux que pour le piédestal qui trônait au centre de la pièce. Une tiare en or, ornée d’une centaine de joyaux plus gros les uns que les autres était posée sur un coussin rouge sang. Serom se retourna vers ces compagnons, elle avait le regard fixe comme si elle était en transe, et annonça à ses compagnons :
- Dwaina est venue me parler dans mon sommeil, voici la Tiare de méditation, Elle fait partie d'un ensemble d'armes et d'ornements qui assemblés donne le pouvoir absolu... L'être qui porte ce set, peut voir et entendre toute chose, comprendre toutes les langues... connaître la pensée sans ouïr la parole.... avoir la force invincible et le don de guérison... Il existe 5 pièces à travers le monde qui sont protégées par des gardiens... Il ya la tiare, la bague, le sceptre, l'épée, et la cape, chaque ornement ou arme est une clef qui donne un pouvoir particulier....
Puis elle ajouta en regardant chacun de ses compagnons tour à tour :
- Nous avons tué les derniers gardiens de cette clef. Par notre faute, elle est maintenant sans défense devant les fous qui pensent pouvoir maîtriser la puissance conçue par les dieux pour les dieux. Mes amis, notre devoir est de la protéger, devenons ensemble les gardiens des clefs …
Nul n'osa un geste ou une parole.... Sur leurs épaules venait de tomber un poids immense. Ils étaient devenus les gardiens des clefs.
Morticia Fargo rompit enfin le silence en disant :
- Nous sommes trop peu nombreux pour cette immense charge !
Kheera ajouta :
- Nous devons retrouver le reste de nos compagnons et les ramener par ici ! Ce lieu va devenir notre nouveau hall de guilde !



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